Chapitre IV

 

                   Branche des seigneurs d’Espinassols

 

Cette branche dont est l’auteur est Gabriel de Roquemaurel, issu du 3ème mariage de Pierre de Roquemaurel avec Marguerite de Jean de Saint-Projet, prit le nom d’un fief, Espinassols, qui lui fut apporté par sa femme Marguerite d’Espinassols.

Elle fusionna avec la branche de Roquemaurel, d’Albiac et de Gaillac par le mariage de Jean de Roquemaurel d’Espinassols avec Jeanne de Roquemaurel, fille aînée du dernier représentant de la branche aînée de la Maison de Roquemaurel.

 

Xème degré Gabriel de Roquemaurel, seigneur de Corbières, del Brueilh et d’Espinassols.

Né vers 1545, il reçut le 14 juillet 1564, une « donation par demoiselle Marguerite de Jean dite de Saint-Projet, veuve en secondes noces de noble Pierre de Roquemaurel, seigneur d’Albiac, mère dudit Gabriel, de la somme de 1.000 livres, donnée par Bégot, fils et héritier de feu Pierre, par obligation consentie par Antoine de Roquemaurel, archidiacre de Montauban, en qualité de procureur dudit Bégot, son frère[1]. »

Il épousa, par contrat du 19 février 1572, Marguerite d’Espinassols, fille unique et héritière de Me Pierre d’Espinassols, licencié, et de demoiselle Anne de Cayrac[2].

Le 18 avril 1572, Marguerite de Jean passa un contrat avec Antoine de La Roque, seigneur de Sénezergues et de Corbières, son fils du 1er lit, et noble Gabriel de Roquemaurel, son fils du second lit, auquel elle donna 1.500 livres, en considération du mariage contracté de son consentement avec Marguerite d’Espinassols[3]. Marguerite de Jean avait épousé en premières noces Archambaud de La Roque, seigneur de Sénezergues[4].

Me Pierre d’Espinassols fit son testament, le 21 août 1577, instituant pour héritière demoiselle Marguerite d’Espinassols, sa fille et femme de noble Gabriel de Roquemaurel, seigneur de Corbières[5].

Le 15 avril 1582 il y eut un échange de deux prés entre Gabriel de Roquemaurel, seigneur de Corbières, représenté par Pierre d’Espinassols, son beau-père, et Pierre Viens ; le 28 décembre 1584, Gabriel de Roquemaurel, seigneur del Brueilh, représenté par Marguerite d’Espinassols, sa femme, acheta un bois à Raymond Maury[6].

Gabriel de Roquemaurel, oncle de dame Charlotte de Genouillac, donna une quittance de partie de sa légitime à ladite dame de Genouillac, par acte du 30 juin 1586[7].

Gabriel de Roquemaurel, fils de Pierre de Roquemaurel et de Marguerite de Jean de Saint-Projet est cité dans un acte du 19 mai 1590[8] ; il fut témoin au contrat de mariage de Jacquette de Roquemaurel avec noble Guillaume Sénezergues, passé le 2 avril 1591 au château de Roquemaurel[9].

Marguerite d’Espinassols mourut avant le 23 septembre 1597, date du mariage de son fils Antoine de Roquemaurel, Gabriel de Roquemaurel mourut après cette date, avant le 3 février 1615.

 

Gabriel de Roquemaurel et Marguerite d’Espinassols eurent :

 

  11-1 Antoine de Roquemaurel, qui suit.

 

  11-2 Jean de Roquemaurel.

Il apparaît dans une quittance du 30 mars 1610 donnée à noble Jean de Roquemaurel, sieur de Corbières, pour du vin vendu à Pierre de Fens, sieur de Guérines[10], on ignore sa destinée.

 

  11-3 Jacques de Roquemaurel, sieur du Bruel[11], habitant du lieu du Bourlès, paroisse d’Ytrac, fut présent au contrat de mariage de Diane de Roquemaurel (11-4) le 3 février 1615.

Il épousa Marguerite de Prallat, d’une très ancienne famille noble d’Auvergne.

Jacques de Roquemaurel mourut avant le 8 mars 1646, date à laquelle son fils Jean de Roquemaurel, curé de Saint-Santin arrenta une pension à Jean Capelle ; Marguerite de Prallat ratifia ce contrat le 23 mars 1646[12].

Jacques de Roquemaurel et Marguerite de Prallat eurent :

              12-a Jean de Roquemaurel, prêtre et recteur de l’église paroissiale de Saint-Santin lès Maurs, cité en 1646.

              12-b très probablement Rose de Roquemaurel qui épousa, par contrat du 4 mai 1650, Jean de Montal de la Prade, sieur des Champs, petit-fils de Pons de Montal et de Catherine de Cabrol de Grualgue, mariés en 1588 ; ils eurent au moins deux enfants, Patrice et Jean de Montal[13].

Rose de Roquemaurel, veuve de Jean de Montal, seigneur del Camp, vivait au village du Bourlès en 1676[14] ; le lieu d’habitation de Rose de Roquemaurel, le Bourlès, identique à celui de Jacques de Roquemaurel indique qu’elle était probablement fille de ce dernier.

 

  11-4 Diane de Roquemaurel, fille de feu noble Gabriel de Roquemaurel, seigneur d’Espinassols et de demoiselle Marguerite d’Espinassols, habitant au château de Broussette, épousa par contrat du 3 février 1615, noble homme Jacques Veyret, puîné, seigneur de Chapmas et fils émancipé de noble homme Jean Veyret, seigneur de La Vernhe, paroisse de Brageac, faisant aussi du consentement et vouloir de noble Jacques de Veyret, aîné, seigneur de La Broha, son frère, habitant au château de Cologne ; présents : noble Antoine de Roquemaurel, seigneur d’Espinassols et de Broussette ; noble Jacques de Roquemaurel, sieur del Bruel, habitant du lieu du Bourlès ; noble Guy de Burc, seigneur de Pommier ; noble Gabriel de Roquemaurel, écuyer, fils du seigneur d’Espinassols[15].

 

   11-5 Marguerite  de Roquemaurel, dont on ignore la destinée[16].

XIème degré Antoine de Roquemaurel, écuyer, seigneur d’Espinassols et de Broussette.

Né vers 1575, il épousa par contrat du 23 septembre 1597, Anne de Reilhac[17] , fille de feu Antoine de Reilhac, seigneur de l’Olmie[18] et de Jeanne de Raymond. Anne de Reilhac était la nièce de Gabrielle de Roquemaurel et de Pierre de Reilhac, Antoine de Reilhac et Pierre de Reilhac étant frères[19]. Gabriel de Roquemaurel donna à son fils, en faveur des noces, entre autres choses, le tiers des biens provenant de feue dame d’Espinassols, sa femme[20].

Ils eurent deux filles, Jeanne et Catherine de Roquemaurel et un fils Gabriel de Roquemaurel.

Devenu veuf, Antoine de Roquemaurel épousa en secondes noces, par contrat du 24 février 1611 Louise de Caissac de Sédaiges[21], fille de François de Caissac, seigneur de Sédaiges, chevalier de l’Ordre du Roi, et de Jeanne Robert de Lignérac ; Louise de Caissac apporta 7.900 livres en dot.

Il fut présent au contrat de mariage de sa sœur Diane de Roquemaurel avec Jacques Veyret, le 3 février 1615 et fut témoin au mariage de noble Claude de Brissou, écuyer, seigneur de la Chaumette, avec Fleurette de Glandières de Balsac, le 22 mars 1624[22].

Le 21 février 1628 il y eut saisie de la terre de Broussertin (Brousserties) sur Antoine de Roquemaurel, écuyer, seigneur d’Espinassols, à la requête du sieur du Cousin[23].

Antoine de Roquemaurel, seigneur d’Espinassols, de Broussette et de Brousserties, comparut au ban et à l’arrière ban, le 3 novembre 1635, représenté par son fils Gabriel de Roquemaurel, seigneur de Broussette[24] ; le 31 mars 1636  il reçut une reconnaissance de Jean Laparra pour des terres à Espinatz[25].

Il fit son testament, le 4 mai 1643, faisant son héritier son fils aîné Alexandre de Roquemaurel, écuyer, né de son second mariage avec demoiselle Louise de Caissac, il faisait des légats à ses sœurs Marguerite et Diane de Roquemaurel[26].

Il y eut une procédure d’Anne de Glandières, Jean de Faramond, son mari, et leur fils, contre Cibille de Glandières et Alexandre de Cayssac (Caissac) son mari, ainsi que contre noble Antoine de Roquemaurel, seigneur d’Espinassols, cessionnaire de leurs droits pour la possession de la terre de Balsac ; l’affaire fut conclue en 1647 par un arrêt portant ouverture de substitution en faveur d’Anne de Glandières[27].

 

Antoine de Roquemaurel et Anne de Reilhac, sa première femme, eurent:

 

  12-1 Gabriel de Roquemaurel, seigneur de Broussette.

Il a été considéré comme issu du second mariage d’Antoine de Roquemaurel avec Louise de Caissac, probablement car Alexandre de Roquemaurel, issu de ce second mariage, fut héritier d’Espinassols et continua la lignée; en fait noble Gabriel de Roquemaurel, écuyer, était présent au contrat de mariage de sa tante Diane de Roquemaurel le 3 février 1615[28], il ne pouvait donc être issu du second mariage.

Cité le 11 novembre 1635 dans une promesse[29], il comparut la même année  au ban et à l’arrière-ban à la place de son père, ce qui semble bien indiquer qu’il était l’aîné.

Il est cité comme prêtre et recteur d’Ytrac en 1676[30].

 

  12-2 Catherine de Roquemaurel.

Elle épousa par contrat du 14 juillet 1638, Charles de Veyre, seigneur de la Conthie, et de Vialette[31], elle lui apporta Broussette.

La date du contrat de mariage de Catherine de Roquemaurel, ainsi que celle du contrat de mariage de sa sœur Jeanne conduisent à mettre en doute que Catherine et Jeanne de Roquemaurel soient issues du premier mariage d’Antoine de Roquemaurel (elles seraient nées au plus tard vers 1609 ou 1610, leurs mariages en 1638 et 1640 seraient bien tardifs)

 

  12-3 Jeanne de Roquemaurel.

Elle épousa, en 1640, Jean de Veyre[32], seigneur de la Vigenye et de la  Rigache, frère de Charles de Veyre qui avait épousé Catherine de Roquemaurel.

 

Antoine de Roquemaurel et Louise de Caissac, sa seconde femme eurent[33] :

 

  12-4 Alexandre de Roquemaurel, qui suit.

 

12-5 Hélène de Roquemaurel.

Elle épousa en 1645 Pierre de Vigier[34].

 

  12-6 Sybille (écrit Cibille) de Roquemaurel.

Elle épousa, le 5 novembre 1651, Alexandre de Michaut, écuyer seigneur de Comps, fils de Bernardin de Michaut et de Marie de Glandières[35] ; il appartenait à une famille noble du Rouergue. Marie de Glandières, épouse de Bernardin de Micheau (Michaut), par son testament du 28 août 1657, au château de la Coste, fit un legs de 100 livres et de bétail à demoiselle Cibille de Roquemaurel, sa belle-fille, épouse de son héritier Alexandre de Micheau (Michaut)[36].

 

  12-7 Marguerite de Roquemaurel, dont on ignore la destinée.

 

  12-8 Louis de Roquemaurel, dont on ignore la destinée.

 

  12-9 N…de Roquemaurel, dit La Méthérie, qui fut tué en 1660, dans un duel qu’il eut avec Raymond de Rastignac, seigneur de Montamat. La Méthérie avait eu une affaire d’honneur avec Raymond de Rastignac et Guy de Ribier, seigneur de Saint-Cirgues, la rencontre eut lieu près de la forêt de Marmiesse, non loin du Bex, noble Annet de Selves, seigneur de Montvert était un des témoins ; La Méthérie fut enterré à Ytrac[37].

 

XIIème degré Alexandre de Roquemaurel, écuyer, seigneur d’Espinassols.

Né vers 1615, il apparaît dans une transaction du 7 janvier 1645, entre Alexandre de Caissac, écuyer, seigneur de Sédaiges, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, d’une part ; Jeanne de Roquemaurel, femme de Jean de Veyre, seigneur de Laconthie, et Catherine de Roquemaurel, femme de Charles de Veyre, seigneur de la Vigenye,  avec promesse de faire ratifier à Alexandre de Roquemaurel, écuyer, seigneur d’Espinassols et de Goursac, d’autre part[38].

Il épousa, par contrat du 26 janvier 1648, Catherine de Veyre[39], fille d’Hector de Veyre, seigneur du Clauzel et de Françoise de Broquin et sœur de Charles et de Jean de Veyre qui avaient épousé Catherine et Jeanne de Roquemaurel, demi-sœurs d’Alexandre de Roquemaurel.

 

Il fut maintenu noble, le 2 décembre 1666, par jugement de Bernard de Fortia, intendant d’Auvergne[40] et rendit hommage pour Espinassols, en 1668, à Louis 1er, prince de Monaco, vicomte de Carlat[41].

Alexandre de Roquemaurel fit son testament le 23 (alias 2) octobre 1676[42] et mourut avant le 16 novembre 1685 date du mariage de sa fille Françoise de Roquemaurel avec François du Fayet de La Tour. Catherine de Veyre, veuve d’Alexandre de Roquemaurel, fit son testament en le 23 février 1692, en faveur d’Hector de Roquemaurel, son fils, et dudit feu Alexandre de Roquemaurel[43].

Alexandre de Roquemaurel et Catherine de Veyre eurent :[44]

 

  13-1 Hector Ignace de Roquemaurel, qui suit.

 

  13-2 Jean de Roquemaurel, écuyer.

Chevalier de Malte, il  reçut une commission de capitaine au régiment de La Fare en 1695[45], et fit son testament en 1706[46].

 

  13-3 Françoise de Roquemaurel.

Françoise de Roquemaurel, fille de feu Alexandre de Roquemaurel, chevalier, seigneur d’Espinassols, Espinatz, Pontet et autres lieux, et de dame Catherine de Veyre, épousa par contrat du 16 novembre 1685, au château d’Espinassols, paroisse d’Ytrac, François du Fayet, écuyer, seigneur de La Tour et de la Borie, fils de François II du Fayet et de Louise de Tautal. Elle reçut en dot 8.000 livres de son père (léguées par testament le 2 octobre 1676) transmises par sa mère, 2.000 livres de sa mère, au décès de celle-ci et 1.500 livres de sa sœur Catherine de Roquemaurel, novice au couvent de Notre Dame d’Aurillac. Elle renonça à tous droits paternels et maternels en faveur de son frère[47].

 

François du Fayet, seigneur de la Borie, mourut le 19 juillet 1721, il fut enseveli dans l’église de Saint-Vincent[48].

Le 6 juin 1723 eut lieu le baptême de Jean Baptiste Roger du Fayet, né le 3 juin, la marraine fut Françoise de Roquemaurel[49] ; Roger du Fayet épousa Marie Anne de Roquemaurel (branche de Roquemaurel et d’Albiac.)

Françoise de Roquemaurel mourut le 16 avril 1728, elle fut ensevelie le lendemain dans l’église de Saint-Vincent[50].

François III du Fayet de La Tour et Françoise de Roquemaurel eurent 6 enfants : Christophe, Roger, Jacques, Martial, Catherine et Marguerite du Fayet de La Tour. Leur descendante Rose Anne du Fayet de La Tour a épousé Aymeric d’Arche, fils de Chantal de Roquemaurel (Saleich)

Au-dessus de la porte nord du château de la Borie figurent les armes des familles du Fayet de La Tour, de Roquemaurel, de Tautal, de Tournemire et d’Apchon[51].

 

  13-4 Catherine de Roquemaurel.

Elle fut religieuse au couvent de Notre Dame d’Aurillac ; elle fit, en 1685, un legs de 1.500 livres à sa sœur Françoise de Roquemaurel[52].

 

XIIIème degré Hector Ignace de Roquemaurel, chevalier, seigneur d’Espinassols.

Né vers 1650, il épousa, par contrat du 7 juillet 1687,au château de Conros, Marie Françoise de Saint-Martial, fille de feu messire Henri de Saint-Martial, chevalier, marquis de Conros, baron d’Aurillac, Montal, Labastide, seigneur de Puydeval, coseigneur de La Nouaille, et de défunte dame Jeanne de Pompadour. Elle eut en dot 16.000 livres[53].

Marie de Saint-Martial de Puydeval de Conros fit son testament, le 9 septembre 1693, au château d’Espinassols, étant malade mais en son bon sens. Elle léguait à Catherine de Roquemaurel et Jean de Roquemaurel, ses enfants et d’Hector Ignace de Roquemaurel, à chacun sa légitime, elle instituait son héritier universel et général, son époux, à charge de rendre son hérédité à Catherine et Jean de Roquemaurel[54].

Hector Ignace de Roquemaurel est cité dans un mémoire sur le procès des chanoines du chapitre d’Aurillac contre lui, au sujet du remboursement d’une rente de 3 sols d’argent et d’une géline[55].

Il dut mourir après le 14 décembre 1721, date du baptême de son petit-fils Hector Ignace Antoine de Roquemaurel, où il apparaît comme parrain ; en contradiction avec le fait qu’il soit cité comme feu Hector Ignace de Roquemaurel, dans le contrat de mariage de son fils, le 20 octobre 1719.

 

Hector Ignace de Roquemaurel et Marie Françoise de Saint-Martial eurent :

 

  14-1 Catherine de Roquemaurel.

Née vers 1690, elle épousa, par contrat du 1er octobre 1713, à Espinassols, Guillaume de Fontanges, seigneur de Velzic[56], qui avait été baptisé le 16 octobre 1681 à Saint-Rémy de Celles.

Ils eurent trois fils et deux filles religieuses, parmi eux : Jean Baptiste Joseph de Fontanges qui fut évêque de Lavaur, et Louis de Fontanges, seigneur de Velzic et de la Peyre, qui épousa en 1765 Jeanne Françoise de Barral, sœur de l’évêque de Castres, Louis de Fontanges assura la descendance, .

Catherine de Roquemaurel fit son testament, le 1er octobre 1748, en faveur de son mari[57].

 

  14-2 Jean de Roquemaurel, qui suit.

 

XIVème degré Jean IV de Roquemaurel, chevalier, seigneur d’Espinassols et de Vernuéjouls.

Né vers 1692, il épousa, par contrat du 20 octobre 1719, Catherine Marie de Cardaillac, fille de messire Jean de Cardaillac, seigneur de Champagnac, comte de La Noaille, et de dame Marie Antoinette (alias Catherine) de Mirambel, dame de La Noaille[58].

Le mariage eut lieu le 22 octobre 1719, parmi les témoins il y avait messire Jacques de Lafon de Jean, seigneur de Saint-Projet et messire François du Boucheron, seigneur d’Ambrugeat[59].

Marie Catherine de Cardaillac lui apporta les terres de Champagnac et de La Noaille, en Limousin, qui avaient été apportées à Jean de Cardaillac par sa femme Marie Antoinette de Mirambel.

Jean de Roquemaurel donna procuration en 1735, à sa femme Catherine Marie de Cardaillac[60].

Marie Catherine de Cardaillac, épouse de Jean de Roquemaurel,  fit son testament en 1753[61].

 

Jean IV de Roquemaurel et Marie Catherine de Cardaillac eurent :

 

  15-1 Hector Ignace Antoine de Roquemaurel.

Né le 7 décembre 1721, il fut baptisé le 14 décembre, le parrain fut messire Hector Ignace de Roquemaurel, chevalier, seigneur d’Espinassols, la marraine, dame Marie Antoinette de Mirambel de Cardaillac[62].

Il dut mourir en bas âge, après le 16 mai 1729, car il n’est plus cité ultérieurement[63].

 

  15-2 Jean Baptiste de Roquemaurel, qui suit.

 

  15-3 Marie Françoise de Roquemaurel.

Née le 22 octobre 1724, elle fut baptisée le 26 octobre, le parrain fut messire Etienne de Cardaillac, abbé de Lafage, la marraine, dame Marie Antoinette de Mirambel de Cardaillac, pour et au nom de Françoise de La Borie de Saint-Vincent (Françoise de Roquemaurel.)[64]

Elle dut mourir en bas âge car elle n’est plus citée par la suite.

 

  15-4 Marie Gabrielle de Roquemaurel.

Née le 1er décembre 1728, elle fut baptisée le 16 mai 1729. Le parrain fut Hector Ignace de Roquemaurel, au nom et tenant la place de messire Guillaume de Fontanges, chevalier, seigneur de Velzic, la marraine, dame Marie Gabrielle de Broquin, marquise de Conros, Hector de Roquemaurel n’a su signer à cause de son bas âge[65].

Elle dut mourir en bas âge car elle n’est plus citée par la suite.

 

XVème degré Jean Baptiste de Roquemaurel, écuyer, comte de la Noaille, seigneur de Roquemaurel et d’Espinassols.

Né le 3 avril 1723, il fut baptisé à Champagnac-la-Noaille le 15 avril ; la marraine fut Catherine de Roquemaurel (sa tante.)[66]

Il devait être destiné à l’état ecclésiastique, avant la mort de son frère aîné, car il fut tonsuré en 1737[67] ; c’est très  probablement lui qui fut nommé prieur commendataire de Saint-Jean-Baptiste de Lafage en 1742, succédant à Etienne de Cardaillac[68].

Il épousa, le 9 juin 1751, en l’église de Gaillac, paroisse de Cajarc, Jeanne de Roquemaurel, fille aînée de la branche aînée de la Maison de Roquemaurel[69] ; elle lui apporta le château et la terre de Roquemaurel.

Le 20 juin 1753 il reçut les comptes de la terre de Gaillac[70] ; le 25 août 1756 il vendit (ou mit en vente ?) le domaine d’Andressac et le moulin d’Haux (alias Auch), dans la paroisse de Cajarc, moyennant 25.000 livres[71].[72]

Jean de Roquemaurel bailla à ferme son domaine d’Espinassols le 7 février 1758, à Pierre Fonrouge et Etienne Debort, son gendre, pour une durée de six ans, moyennant 1.000 livres par an, plus 130 quintaux de fromage, 30 setiers de seigle, 40 setiers de blé noir, 30 setiers de seigle, etc., il se réservait le château d’Espinassols

Le 21 juin 1760, Jean de Roquemaurel, comte de La Noaille, seigneur de Roquemaurel et d’Espinassols, fit établir par le notaire Pierre Casses, le livre terrier de la terre d’Espinassols. On y trouve les reconnaissances de 26 redevables, pour les biens situés dans les villages d’Espinassols, Espinatz, Belvès, Foulan, Lacarrière, Besse, Cambian, Viers et Ytrac[73]. La carte de Cassini fait apparaître Espinassols (Spinasol), Espinatz, Belvès (Belbet), Foulan (Fouland), Lacarrière, Besse, Cambian et Ytrac.

 

Il y eut un accord le 7 juin 1764 entre MM. de la Borderie, de Roquemaurel et de la Tour, pour vendre le domaine d’Andressac et le moulin d’Auch, le domaine et le moulin étaient retombés entre leurs mains après qu’il en aient été dessaisis pour payer les dettes de leurs épouses[74].

Jean de Roquemaurel, comte de la Nouaille donna procuration à Jean François Ludière, le 3 janvier 1763, pour le représenter dans le procès fait devant l’élection de Tulle aux habitants de Champagnac, afin d’obtenir l’exemption de la taille du domaine de la Boissière[75].

Le 8 juin 1764 MM. de Roquemaurel, de la Borderie et de la Tour, au nom de leurs épouses, approuvèrent les comptes de Bessac, régisseur de Gaillac, pour les années 1753 et 1754[76].

Jean de Roquemaurel, comte de la Nouaille rendit hommage au roi en 1766 pour le comté de la Nouaille[77].

Le 26 juillet 1767, les dames Marianne, Jeanne et Marie de Roquemaurel  et leurs maris Jean Marie Roger de la Tour d’Auvergne(sic), Jean de Roquemaurel d’Espinassols et Jean de Puniet de la Borderie, adjugèrent à Jean Pierre de Champ, procureur au sénéchal de Gourdon, les baux de : métairie grande, domaine de la Calamane, domaine d’Andrazac(alias Andressac), port de Crebarès, métairie de Gaissié, l’Ourtal, l’isle de Brivac, le moulin, le claux de Laruelle, les fiefs de Gaillac et Cajarc, la vigne de Gaillac, le bois de Puyjourde, moyennant 6.177 livres par an[78].

MM. de Roquemaurel, de Latour et Madame de la Borderie reçurent le 10 mars 1774, de M. Gautié, procureur de Madame de la Jorie, la somme de 43.178 livres 9 sols, chacun prit le tiers soit 14.392 livres 19 sols 8 deniers, M. Joseph de Pugnet de Gayrac, fils de Madame de la Borderie est cité[79].

Le 23 octobre 1777, il bailla à ferme les cens et rentes de la châtellenie de Roquemaurel, à Etienne de Conquans et Antoine Bastid, pour une durée de 6 ans. Le prix était 8 livres le setier de seigle, la quantité totale était 100 setiers d’avoine, comptés à moitié seigle[80].

En 1778, Jean de Roquemaurel acquit d’Honoré Camille Léonore de Grimaldi, prince de Monaco, diverses rentes foncières avec toute justice, haute, moyenne et basse et droits de lods[81].

Il y eut une transaction le 17 avril 1780 entre haut et puissant seigneur Jean Baptiste de Roquemaurel, habitant son château d’Espinassols, et messire Joseph de Pugnet de Laborderie, seigneur de Gairac, habitant le château de Gairac, procureur de feue Marie Hélène de Pugnet de Laborderie,sa sœur, au sujet de l’héritage de la marquise de Gaillac[82] ; le 23 avril de la même année Bertin paya au comte de Roquemaurel des rentes sur le mas d’Hébrail (Gaillac), soit 180 livres 15 sols[83].

Le 3 septembre 1780, Jean Baptiste de Roquemaurel bailla à ferme à Antoine Poux, le domaine d’Espinassols et la montagne de Dizain, pour une durée de 9 ans, au prix de 6.000 livres[84].

En 1780 Jean de Roquemaurel et son fils entreprirent une action devant les Maréchaux de France pour recouvrer des créances (prêts à M. de Pugnet de La Borderie), ce dernier contestait les dettes, la décision des Maréchaux de France signifiée en 1781 fut que le comte de Roquemaurel se pourvoie où il voudrait et qu’il paye les frais ; entre-temps Jean de Roquemaurel avait continué à prêter de l’argent à M. (de Pugnet) de Laborderie [85].

En septembre 1782 Jean de Roquemaurel bailla à ferme à Antoine Poux, le domaine d’Espinassols et la montagne de Dizain, pour une durée de 9 ans, moyennant 6.000 livres par an, plus son bois de chauffage, etc.[86].

Un nouveau contrat fut établi le 10 septembre 1787 par Jean de Roquemaurel, seigneur d’Espinassols, au nom de son fils M. de la Noaille, le bail à ferme  du domaine d’Espinassols et de la montagne de Dizain,  fut passé avec Jacques Prunet et Pierre Fouquières, son oncle, pour une durée de 9 ans, moyennant 6.000 livres par an, plus de bois de chauffage, du transport de vin, etc.[87]

Jean et Jeanne de Roquemaurel avaient été maintenus dans la jouissance des biens réservés d’Espinassols par un arrêté du 19 octobre 1792, ces biens furent ensuite séquestrés en raison de l’émigration de leur fils Jean Claude de Roquemaurel, ils vécurent alors à Aurillac.

Le 21 fructidor an IV (7 septembre 1796) ils furent déclarés créanciers de la République pour une pension viagère de 5.200 livres et un capital de 5.000 livres chacun, en vertu du contrat de mariage de leur fils ; à cette date il y eut décharge de l’hypothèque de la Nation, main levée du séquestre sur la maison d’Espinassols, chapelle, grange, écurie, loge, cour, jardin, prés de Lasparou, Lanouelle, Laleau, etc., ces biens furent affectés à Marie Charlotte de Roquemaurel, leur fille.

Jean et Jeanne de Roquemaurel continuèrent à vivre à Aurillac où ils apparaissent le 15 frimaire an V (5 décembre 1796) date à laquelle ils signèrent une reconnaissance de remise de la somme de 5.000 livres par le département du Cantal[88].

Jean de Roquemaurel, mourut à Aurillac en prairial an IX (21 mai au 19 juin) 1801[89], Jeanne de Roquemaurel qui avait fait son testament le 9 octobre 1801, étant infirme,  légua à titre particulier le quart de ses biens à sa fille Charlotte ; elle mourut également à Aurillac, en brumaire an XI, 23 octobre au 21 novembre 1802 ; leur fille Charlotte de Roquemaurel dont le mari Joseph de Cardaillac avait émigré vivait avec ses parents à cette époque[90].

Jean de Roquemaurel et Jeanne de Roquemaurel eurent :

 

  16-1 Jean Claude de Roquemaurel, qui suit.

 

  16-2 Marianne Charlotte de Roquemaurel.

Née le 1er septembre 1758 à Ytrac, elle épousa le 17 mai 1783, son cousin, haut et puissant seigneur, Jean Louis Joseph, marquis de Cardaillac, chevalier, seigneur de Végennes et de la Treyne et autres lieux, né le 22 novembre 1752, fils de François Emmanuel, marquis de Cardaillac et de Jeanne de Montalembert.

Le contrat de mariage avait été passé le 27 mars 1783 au château d’Espinassols, le comte de Plas agissait comme procureur de la dame de Montalembert, mère de l’époux ; la mariée apportait une dot de 70.000 livres, 40.000 livres étaient payables en 10 ans, les 30.000 livres restant étaient payables après le décès des parents de la mariée [91].

Le reliquat des 40.000 livres de la dot de Charlotte de Roquemaurel, soit  26.350 livres,   fut payé en 1786 par Jean Claude de Roquemaurel à son beau-frère Joseph de Cardaillac sous la forme de créances sur les acheteurs de Chantelle (échéance prévue 1793) ; ces créances qui n’était pas payées en 1803 firent l’objet de tentatives de recouvrement à cette date avec en 1807 procès au notaire qui en était chargé pour non acquittement de sommes reçues[92].

Le 6 juin 1787 Joseph de Cardaillac fut nommé à la charge de lieutenant du Roi en Quercy[93].

Charlotte de Roquemaurel, dont le mari avait émigré en 1792, vécut à Aurillac avec ses parents à partir de cette époque ; elle obtint le partage du reliquat de la fortune de sa famille par un arrêté de l’administration du Cantal du 18 prairial an III (6 juin 1795) et reçut à ce titre  le 1/6ème des biens de ses parents existants à l’époque de leur donation à leur fils, soit 61.913 F six sols huit deniers, sous la forme du tiers du domaine d’Espinassols (maison de fermier, chapelle, grange, écurie, loge, prés, etc.), elle reçut en  plus le 1/6ème des meubles d’Espinassols[94] ; cette disposition provoqua un différends entre Jean Claude de Roquemaurel et sa sœur et son beau-frère Joseph de Cardaillac[95], à son retour d’émigration, d’où la nomination d’arbitres le 27 pluviôse an XI (16 février 1803) puis rejet des demandes de Jean Claude de Roquemaurel, à Limoges le 14 novembre 1803 et procès en 1804, qui semble s’être éteint avec le décès de Marie Charlotte de Roquemaurel[96].

Marie Charlotte vendit le domaine d’Espinassols à Antoine Despratz, moyennant 72.000 livres tournois, payables en 10 ans, vers 1798, car en 1804, date de la créance hypothécaire de ses fils mineurs,  on mentionne qu’Antoine Despratz avait payé 4 annuités et devait, en plus du reliquat, 2 ans d’intérêts[97].

 

Charlotte de Roquemaurel mourut dans son appartement à Aurillac, dans la maison de M. Despratz, 16 rue du Rieu le 7 ou le 17 floréal an XII (27 avril ou 7 mai 1804[98]).

 

Joseph de Cardaillac et Charlotte de Roquemaurel eurent deux fils : Frédéric de Cardaillac, dont l’arrière-petit-fils Galiot de Cardaillac, s’établit au Canada, d’où postérité, et Auguste de Cardaillac, qui épousa sa cousine Pétronille de Bony de Lavergne, sans postérité[99].

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XVIème degré Jean Claude de Roquemaurel, marquis de Roquemaurel, comte de La Noaille, seigneur d’Espinassols et de Champagnac.

Né le 22 mai 1754, à La Noaille[100], il fut page (de la grande ou petite écurie?) de Louis XV, puis officier au régiment de Chartres-Dragons.

Il épousa, par contrat du 1er octobre 1782,  Jeanne Marie de Peyrac de Jugeals, fille de Guy Joseph de Peyrac de Jugeals et de feue dame Gabrielle Françoise de Mathieu de Fontrouge. Marie de Peyrac de Jugeals, née à Salers le 25 juin 1766, était veuve de Benjamin François Antoine de Sarret de Nozières, officier au régiment de Bourgogne-Cavalerie, qu’elle avait épousé par contrat du 5 août 1778. Le contrat de mariage reprenait les termes du contrat de son précédent mariage. Ses parents lui léguaient leurs biens, se réservant une pension de 4.000 livres, pour cela ils se réservaient la jouissance des deux domaines de Puydevialle et de Malrieu.

Marie de Peyrac de Jugeals apportait à son mari une dot de 133.000 livres, des biens situés à Salers et des domaines aux environs de cette ville, Fonrouge à Trizac, Puydevialle et Malrieu, à Saint-Paul-de-Salers, la Peyre-Delcros à Saint-Projet-de-Salers et le Chambon à Saint-Vincent.

Les parents de Jean Claude de Roquemaurel lui donnaient leurs biens présents et à venir, sous les réserves d’une pension de 5.200 livres, d’un montant de 5.000 livres à chacun et des droits légitimaires de Marie Charlotte de Roquemaurel, soit 70.000 livres[101]. Le mariage eut lieu le 10 octobre 1782 à Aurillac[102].

Le 16 février 1783, Jean Claude de Roquemaurel donna quittance de la somme de 11.410 livres 17 sols à la comtesse de la Jorie, pour le solde de la somme de 40.000 livres due à la marquise de Gaillac, sa grand-mère, il était donataire de ses parents, en vertu de son contrat de mariage du 1er octobre 1782[103] ; le 13 juin de la même année il y eut une transaction entre Jean Claude de Roquemaurel et Bertrande de Bertin, comtesse de la Jorie, veuve du comte de la Jorie, le tiers du mas d’Hébrail fut déclaré appartenir à Jean Claude de Roquemaurel, comme héritier de feu l’abbé de Roquemaurel, oncle paternel de sa mère[104]. Le 3 octobre 1784, Jean Claude de Roquemaurel vendit sa  part du domaine d’Hébrail à Jean Joseph Lalanque[105].

En mars 1784, le marquis de Roquemaurel donna commission à Ignace Rabanide, commissaire en droits féodaux de la ville de Tulle, d’établir un livre terrier du comté de La Noaille. Les reconnaissances des tenanciers des biens-fonds furent reçues au château de La Noaille, du 25 juillet au 17 décembre 1785. Le livre terrier comportait le dénombrement de 43 villages ou tènements, le nombre de feux était de 240.

Les redevances annuelles en cens, rentes et devoirs féodaux  s’élevaient à 686 setiers de seigle, avoine et froment, 79 gélines, 465 œufs, 67 livres tournois, 34 journaux à faucher ou bêcher, 36 paires de bœufs, deux moutons et un chevreau, 60 livres pour le guet, plus 2 sols 6 deniers pour les forains et la taille extraordinaire due aux quatre cas, évaluée forfaitairement à 100 livres.

Parmi les vassaux les plus remarquables on relevait le marquis de Seilhac, messire Claude de Braquillanges, chevalier, seigneur de Mortegouttes[106], les trois frères Combret de la Beyssarie, l’un prêtre à Champagnac, un autre garde du corps du roi et le 3ème chanoine à Poissy[107].

 

Le 15 mars 1784, Pierre Casses, notaire royal et expert feudiste de la ville de Montsalvy, s’engagea à confectionner le terrier de Roquemaurel. Ce travail fut terminé le 1er octobre 1789 ! Les biens dépendant de la justice de Roquemaurel étaient situés dans 25 villages, hameaux, moulins et tènements. La valeur des cens, rentes et droits seigneuriaux se montait à environ le quart de celle du comté de La Noaille. Parmi les censitaires on trouvait, Antoine Montarnal, habitant le château de Roquemaurel, Annet Fouquières, procureur du roi au baillage de Calvinet, messire Georges de Verdelon, écuyer, messire Louis de Pélamourgue, seigneur de Cassaniouze[108]. La liste des villages, tènements et affars dépendant de la justice de Roquemaurel sont reportés en Annexe II et en Annexe Preuves, on constate que les villages les plus au nord de la châtellenie de Roquemaurel qui apparaissaient en 1700 n’apparaissent plus en 1789.

Le 17 mai 1784, Jean Claude de Roquemaurel afferma à Antoine Montarnal, laboureur de Roquemaurel, et à Pierre Fleis, laboureur du village del Puech, paroisse de Cassaniouze, les cens et rentes de la châtellenie de Roquemaurel. Le même jour il afferma le château de Roquemaurel et ses dépendances, les cens et rente foncière directe de six setiers de seigle ; le fermier devait payer un droit d’entrée de 2.250 livres. Le contrat fut insinué au bureau de Montsalvy, au droit de 1% ; les droits payés s’élevèrent à 79 livres 16 sols[109]. Le contrat mentionne que les cens et rentes de la châtellenie de Roquemaurel étaient remis dans une chambre du château appelée chambre de  La Sole, cette chambre devait être à la disposition des agents et fermiers des cens et rentes de la châtellenie de Roquemaurel.

Vers 1785 M. de Roquemaurel, seigneur de la Noaille, comme dernier propriétaire du domaine de Chantelle,  eut à payer 200 livres d’ arrérages de rentes au chapelain de Notre Dame de Soubirous[110].

Le 7 mai 1785 le marquis de Roquemaurel passa un contrat avec Jean Barbet pour effectuer des réparations au domaine de Malrieu[111], il passa un autre contrat de réparations le 31 janvier 1787.

En mai 1785 Jean Claude de Roquemaurel, marquis de Roquemaurel vendit une partie de la terre de Chantelle, à Gaillac : maison de maître, maison de métayer, pigeonnier, grange, étables, chapelle domestique, terres labourables, bois et vignes, à 7 acheteurs pour 23.200 livres, le reste de la terre de Chantelle fut vendue en 1785, dont une partie le 17 novembre pour 2.200 livres ; le total des ventes fut 51.000 livres[112].

Le 7 novembre 1785 Joseph de Cardaillac, habitant la Treyne, reçut de M. d’Anglars, habitant le château du Claux, la somme de 1.000 livres à prendre sur Jean Claude de Roquemaurel, son beau-frère, somme due aux termes du contrat de son  mariage du 27 mars 1783, avec Marie Charlotte de Roquemaurel, sœur de Jean Claude de Roquemaurel[113] ; le 16 mars de la même année M. d’Anglars avait reconnu avoir reçu 20 livres de M. de Roquemaurel, pour revenu échu, par les mains du comte de Montclar[114].

Jean Claude de Roquemaurel vendit, le 6 juin 1787, le domaine de Fonrouge qui lui venait de sa femme, pour la somme de 28.770 livres.

 

Messire Jean Claude, marquis de Roquemaurel, comte de La Noaille, paroisse de Champagnac, figure sur la liste des membres de la noblesse du Bas-Limousin qui donnèrent procuration pour se faire représenter, le 16 mars 1789, à l’Assemblée des trois ordres, tenue à Tulle[115].

Il reçut quittance de la capitation des nobles, paroisse d’Ytrac, le 29 mars 1790, pour l’année 1788, et le 2 octobre 1790 pour l’année 1789[116]

Il émigra en septembre 1791, revint en France en 1801 et fut amnistié en octobre 1802.

Le 13 avril 1792, le château de La Noaille fut pillé et saccagé, la Nation saisit les biens de La Noaille, comme biens d’émigré et les mirent en vente[117].

Marie de Jugeals se réfugia à Lyon avec ses deux fils, elle fut accusée en 1793 d’avoir pris part à l’insurrection royaliste et condamnée à l’incarcération.

Entre temps, le 25 novembre 1792, le district d’Aurillac mit aux enchères publiques l’adjudication du bail à ferme du domaine d’Espinassols, ayant appartenu à Jean Claude de Roquemaurel, émigré. Son père, Jean de Roquemaurel, qui n’avait pas émigré, garda la réserve du château (qui avait été pillé et incendié en juillet 1792) ; les biens réservés furent confisqués par la suite.

Le 30 novembre 1793, la marquise de Roquemaurel fut incarcérée à la maison de réclusion d’Aurillac, avec ses deux fils et Anne Chabot, sa servante ; son fils François mourut dans cette prison[118]. Le 8 décembre suivant, la ci-devant marquise de Roquemaurel obtint du comité de surveillance de la commune de Lyon, un certificat de non-rébellion qui lui permit d’obtenir la révision du jugement de condamnation. Elle fut acquittée le 9 mars 1794, mais devait rester en prison jusqu’à la paix, étant femme d’émigré. Le 14 août 1794 elle fut transférée à la Conciergerie, à Paris, puis à l’Hôpital National, ci-devant évêché, le 18 septembre suivant. Mise en liberté le 2 novembre 1794 avec levée des scellés sur ses biens, elle quitta l’Hôpital National trois jours plus tard.

Elle divorça de Jean Claude de Roquemaurel, le 9 janvier 1795, pour sauver ses biens ; les administrateurs du département du Cantal ordonnèrent la main-levée du séquestre et la restitution des biens.

Marie de Peyrac de Jugeals, minée par ces épreuves, mourut le 4 novembre 1796, à son domicile de la rue du Faubourg Montmartre, n°1039, à Paris.

 

Jean Claude de Roquemaurel, ne put récupérer, après son retour en France en 1801 et son amnistie en 1802[119], les biens qui lui venaient de son père, Espinassols et La Noaille ayant été vendus (sauf une partie qui était revenue à sa sœur Marie Charlotte) ; quant à Roquemaurel qu’il croyait, à tort, avoir été saisi et vendu, l’incertitude du résultat et le montant des frais à engager le dissuadèrent d’entreprendre des démarches pour récupérer ces biens quand il s’aperçut de sa méprise.

Les indemnités dites du milliard des émigrés à verser en accord avec la loi du 27 avril 1825 ne permirent pas de recevoir de dédommagement.

 

Marie Anne de Roquemaurel sans enfant de son mariage avec Roger du Fayet de La Tour fit son testament en faveur de son neveu Jean Claude de Roquemaurel, elle lui léguait les biens d’Albiac, constituées du château et de la terre d’Albiac et du domaine de Nicoule[120].

Jean Claude de Roquemaurel résidait à Albiac au moment du mariage de son fils Jean Louis de Roquemaurel en 1813[121] ; il acheta le pré de la Carreirou, sur la rive droite du ruisseau, à Albiac, le 13 février 1814, pour la somme de 50 francs[122].

 

Jean Claude de Roquemaurel fit son testament le 6 décembre 1825, instituant son fils Jean Louis de Roquemaurel, son héritier universel et  mourut à Saint-Céré le 1er avril 1827[123].

Jean Claude de Roquemaurel et Jeanne Marie de Peyrac de Jugeals eurent :

 

  17-1 Jean Louis de Roquemaurel, qui suit.

 

  17-2 François Casimir de Roquemaurel. Né à Salers le 12 juillet 1791, il fut baptisé le même jour[124] ; il mourut  le 16 avril 1794 dans la maison d’arrêt d’Aurillac.

XVIIème degré Jean Louis de Roquemaurel, marquis de Roquemaurel.

 

Né le 3 août 1789 à Salers, il fut recueilli par le baron de Douhet d’Auzers à la mort de sa mère, puis fut conduit à Salers dans la famille de Mathieu où il passa 4 ans jusqu’au retour d’émigration de son père en 1801.

Il entra à l’Ecole militaire impériale de Fontainebleau le 24 novembre 1806 et fut nommé sous-lieutenant au 121ème régiment de ligne, le 7 juillet 1807. Il fit la campagne d’Espagne en 1808 pendant laquelle il participa à la prise de Saragosse ; il participa aux campagnes de l’armée du Nord puis donna  sa démission le 22 avril 1810, il avait alors 21 ans[125].

Il épousa, le 6 octobre 1813, Marie Françoise de Lespinasse de Pebeyre, née à Pebeyre le 22 août 1790, fille Jean Joseph de Lespinasse de Pebeyre, capitaine au régiment de Lyonnais, et de  Marie Noëlle Dumont[126].

Jean Louis de Roquemaurel fit son testament en 1829[127] et mourut à Salers le 15 janvier 1837 ; le partage de la succession entre sa veuve et ses deux enfants fut réalisé en 1837, il laissait : la maison Roquemaurel et la maison de Bancharelle, attenante, à Salers ; les domaines de Puydevialle  et de Malrieu à Saint-Paul, le domaine de Lapeyre-Delcros à Saint-Projet ; le domaine d’Espinassols à Anglards-de-Salers; le pré d’Huit, le pré du Foiral et le pré de Chazelles à Salers ; le château, la terre d’Albiac et le domaine de Nicoule à Albiac ; des meubles effets mobiliers et créances, ; le total de la succession était évalué à 413.800 francs ; Jean Louis de Roquemaurel avait légué 2.500 francs à la fabrique de l’église Saint-Mathieu de Salers et 6.000 francs à l’hospice de Salers pour y placer deux personnes pauvres[128].

Marie Françoise de Lespinasse de Pebeyre mourut à Salers le 9 novembre 1838[129].

 

Jean Louis de Roquemaurel et Marie Françoise de Lespinasse de Pebeyre eurent :

 

  18-1 Marie Anne Gabrielle Adèle de Roquemaurel.

Née en 1814, elle épousa, le 28 septembre 1835, Louis Joseph de Douhet d’Auzers, fils de Joseph de Douhet, baron d’Auzers, chevalier de Saint-Louis, capitaine au régiment de la Fère, maire d’Auzers, et de Madeleine de Caissac[130].

En 1837 elle reçut de la succession de son père, les domaines d’Espinassols et de Lapeyre-Delcros, une part indivis des biens d’Albiac et des créances ; le 28 octobre 1838 elle céda à son frère Henri ses droits sur Albiac, pour la somme de 27.000 francs[131].

 

  18-2 Jean Joseph Henri de Roquemaurel, qui suit.

 

XVIIIème degré Jean Joseph Henri de Roquemaurel, marquis de Roquemaurel.

Né le 21 octobre 1815 à Saint-Pardoux-la-Croisille, il hérita des biens de Salers et d’une part indivis des biens d’Albiac, à la mort de son père en 1837 ; sa mère se réservait la jouissance des maisons de Salers. En 1838 il racheta à sa sœur sa part des biens d’Albiac, il vendit Albiac à Auguste Lacarrière en 1841.

Il fut maire de Salers.

Henri de Roquemaurel épousa en premières noces, le 30 janvier 1849, à Villeneuve-sur-Lot, Marie de Long, fille d’Auguste-Damase de Long, et de Joséphine Lucie Lafon de Blaniac. Marie de Long eut en dot 330.00 francs[132].

Marie de Long mourut à Agen, le 30 avril 1850, à l’âge de 19 ans, laissant de son mari Henri de Roquemaurel, un fils :

  19-1 Guy Louis Joseph de Roquemaurel, qui suit.

 

Henri de Roquemaurel épousa en secondes noces, par contrat du 14 juin 1852, à Pont-de-Beauvoisin (Isère), puis civilement le même jour à sept heures du soir, à Saint-Aubin de Vaulserre, puis religieusement le 15 juin 1852, Marie Joséphine Clémence de Corbeau, Corbel de Vaulserre, fille de Charles, marquis de Vaulserre, et de Laurence de La Rochelambert[133], née au château de Vaulserre le 10 septembre 1830. Son parrain était le comte Auguste de La Rochelambert, son oncle maternel et beau frère de sa mère, sa marraine était sa sœur Théodorine de Vaulserre[134].

De la succession de son père le 26 juin 1853, elle hérita du château et de la terre de Voissant, à Voissant (Isère), que son mari, en son nom, vendra au comte Septème de Garnier des Garets, ancien officier supérieur au service de la Sardaigne, chevalier de l’ordre des SSts Maurice et Lazare, le 2 février 1858[135].

 

Henri de Roquemaurel mourut le 25 mars 1909, au château de Lamothe[136], à Penne d’Agenais (Lot-et-Garonne), Clémence de Vaulserre mourut le 12 mars 1911 à son domicile                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            27 bis boulevard Scaliger à Agen[137].

Ils eurent :

  19-2 Jacques de Roquemaurel, né le 26 juin 1853, il mourut à Paris le 17 août suivant.

 

  19-3 Marthe Marie de Roquemaurel. Née le 21 juin 1854 à Paris Xème, elle épousa à Penne d’Agenais le 24 novembre 1880 Bertrand Caupenne, négociant, né le 23 juin 1849 à Barbaste (Lot et Garonne), fils de Jean et de Marie Bayle, d’où postérité. Bertrand Caupenne mourut le 1er mai 1891 à Lavardac.

 

  19-4 Simone de Roquemaurel. Née le 1er octobre 1855 à Villeneuve sur Lot, elle épousa le 21 août 1883 à Penne d’Agenais, le Antoine Marie Ferdinand, baron  de Batz de Trenquelléon, chevalier de la Légion d’honneur, né le 29 mai 1846 à Agen, marié en premières noces à Marie Jeanne Marguerite Dumon, fils de Léopold Stanislas Joseph Christian, baron de Trenquelléon, et de Jeanne Marie Louise de Coquet, d’où postérité. Ferdinand de Batz de Trenquelléon mourut à Agen le 26 juillet 1916.

 

  19-5 Pierre Marie Noël de Roquemaurel, comte Pierre de Roquemaurel. Né le 26 décembre 1857 au château de Lamothe, il épousa le 19 décembre 1887 à Auch,  Amélie Jules Marie Joséphine Solon, née le 24 septembre 1865 à Auch, fille de Léon, avocat, et de Gabrielle Joséphine Ladrix. Pierre de Roquemaurel mourut le 17 février 1919 au château de Romas à Villeneuve sur Lot.

Ils eurent trois filles et un fils :

                         

              19-5 a Marie Gabrielle de Roquemaurel, née le 12 juillet 1889 au château de Lamothe, elle épousa le 3 juin 1912 à Villeneuve sur Lot, Honoré Léon Marie Louise Anne Antoine Pierre Raymond de Saint-Julien, né le 18 juin 1877 à Bouglon (Lot et Garonne), officier de tirailleurs, fils d’Henry, zouave pontifical, et de Madeleine Denord de Cruzel. Raymond de Saint-Julien mourut le 6 septembre 1956 à Boulzane (Aude).

 

              19-5 b Henriette Charlotte Marie Madeleine de Roquemaurel, née le 17 juin 1898 au château de Romas à Villeneuve sur Lot, elle épousa Pierre Marie Gustave La Droitte, né le 8 novembre 1896 à Sainte-Menehould, fils de Charles Joseph Alfred, greffier de justice, et de Marie France Armelle Lespine, d’où postérité. Madeleine de Roquemaurel mourut le 25 août 1977 à Saint-Sylvestre-sur-Lot.

 

              19-5 c Marie Joseph René de Roquemaurel, né le 10 novembre 1901 au château de Romas à Villeneuve sur Lot, il y mourut le 24 suivant.

 

              19-5 d Pauline Marie Josèphe de Roquemaurel, née le 18 mars 1907 au château de Romas à Villeneuve sur Lot, elle épousa le 22 avril 1929 à Villeneuve sur Lot, Laurent Aimé Jean Auriol, né le 12 mai 1889 à Fonsorbes (Haute-Garonne), marié en premières noces à Caroline Marie de Guiraud, capitaine de tirailleurs, chevalier de la Légion d’honneur, fils de Dominique et de Germaine Marie Sauveterre.

 

  19-6 Jacques Marie Joseph de Roquemaurel, qui fonda un rameau qui viendra en son rang.

 

  19-7 Alice de Roquemaurel. Née le 13 avril 1866, elle épousa Adrien Labesque.

 

XIXème degré Guy Louis Joseph de Roquemaurel, marquis de Roquemaurel.

Né le 25 février 1850 à Agen[138], il épousa le 24 avril 1876, Antoinette de Brocas de la Nauze, fille de François Vozy, comte de Brocas de la Nauze, et de Marie Françoise Mathilde de Faure de Villespassans de Saint-Maurice. Antoinette de Brocas eut en dot 200.000 francs, Guy de Roquemaurel apportait le domaine de Blaniac, à Villeneuve-sur-Lot, d’une valeur de 400.000 francs, qui provenait de la dot de sa mère.

Le marquis et la marquise de Roquemaurel résidaient au château de Lamothe à Penne d’Agenais.

Guy de Roquemaurel mourut à Allemans (Dordogne) le 19 avril 1916, Antoinette de Brocas était décédée à Bordeaux le 18 février 1903.

Bernard de Brocas, sans postérité, légua le château de Carnine à Henri de Roquemaurel, son cousin-germain, fils de Guy de Roquemaurel ; le château et la propriété de Carnine ont  été conservés par sa descendance.

Guy de Roquemaurel et Antoinette de Brocas eurent :

  20-1 Marie François Henri de Roquemaurel, qui continua la descendance.

 

  20-2 Marie de Roquemaurel, qui épousa Jean Caupenne, son cousin germain, fils de Bertrand Caupenne et de Marthe  de Roquemaurel.

 

XXème degré Marie François Henry de Roquemaurel, marquis de Roquemaurel.

Né le 18 avril 1886 à Grezet Cavagnan (Lot-et-Garonne), il fut président de la société des Nouvelles Messageries de la Presse Parisienne. Il épousa le 26 mai 1913 à Paris VIème puis le lendemain en la basilique Sainte-Clotilde, Marie Emme Madeleine Meunier du Houssoy, née le 24 octobre 1889 à Paris VIIème, fille de Charles-Léon, directeur des ateliers de la société Hachette, et de Marie Amélie Templier.

Henry de Roquemaurel mourut le 15 décembre 1967 à Paris VIIème, il était officier de la Légion d’honneur, décoré de la Croix de Guerre 1914-18, Madeleine Meunier du Houssoy mourut le 19 février 1970 à Paris VIIème.

Ils avaient eu 5 enfants :

  21-1 Ithier Henri Léon Félix de Roquemaurel, qui suit.

  21-2 Guy Marie de Roquemaurel, comte Guy de Roquemaurel, né le 20 décembre 1916, à Villetoureix, diplômé des HEC, il est administrateur de sociétés bancaires. Il a épousé le 29 décembre 1962 à Argelès-sur-Mer, Marjorie Ann Stoneridge, née le 28 octobre 1922 à Cleveland (Ohio), fille d’Herman et de Gladys Tibetts ; sans postérité.

  21-3 Aymar François de Roquemaurel, comte Aymar de Roquemaurel, auteur d’un rameau A qui viendra en son rang.

  21-4 Antoine Henri Marie de Roquemaurel, comte Antoine de Roquemaurel, né le 20 avril 1920 à Villetoureix, il a été directeur de sociétés, il a épousé le 26 septembre 1962, Marie-Josèphe Héliot, née le 7 juillet 1936 à Paris, fille de Maurice et de Sabine Anne Marie de La Fournière ; sans postérité.

  21-5 Monique Aymée Bernadette Marie de Roquemaurel, née le 1er janvier 1924 à Villetoureix, elle épousa le 22 septembre 1948 à Villetoureix, Hélion Boniface Marie Henri, marquis de Castellane, né le 26 novembre 1921 à Paris VIIIème, officier de la Légion d’honneur, croix de guerre TOE, fils du comte Boniface de Castellane et d’Antoinette de Pracomtal.

Monique de Roquemaurel est morte le…

XXIème degré Ithier Henri Léon Félix de Roquemaurel, marquis de Roquemaurel.

Né le 15 septembre 1914 à Villetoureix, ingénieur de l’Ecole Centrale des Arts et Manufactures, il a été président d’un grand groupe de presse. Il a épousé le 17 septembre 1938 à Chitry-les-Mines (Nièvre) Claude Césarine Marie Valentine du Pouget de Nadaillac, née le 10 décembre 1917 à Paris VIIème, fille du comte Jean du Pouget de Nadaillac et de Marie Brugière de Barante.

Ithier de Roquemaurel est mort le …, Claude de Nadaillac était morte le…

Rameau A

 

Son auteur est Aymar de Roquemaurel, 3ème fils d’Henry de Roquemaurel et de Madeleine Meunier du Houssoy.

 

XXIème degré Aymar François de Roquemaurel, comte Aymar de Roquemaurel.

Né le 30 juillet 1918 à Villetoureix, il épousa le 2 septembre 1943 à Saint-Magne de Castillon Armande Aliette Marthe de Cholet, née le 13 juin 1923 à Paris VIIème, fille d’Armand, comte de Cholet, et de Marie-Thérèse du Cor de Duprat de Damremont ; le mariage fut dissous le 19 octobre 1966, Armande de Cholet épousa en secondes noces le comte Claude d’Anthouard de Wasservas.

Aymar de Roquemaurel mourut à Paris XIIIème le 31 janvier 1972.

Rameau B

 

XIXème degré bis Jacques Marie Joseph de Roquemaurel, vicomte Jacques de Roquemaurel.

Il était le 4ème enfant du second mariage d’Henri de Roquemaurel avec Clémence de Vaulserre. Né le 13 mai 1861 au château de Lamothe à Penne d’Agenais, il fut officier de marine, puis ingénieur. Il publia en 1890 : « Instructions nautiques sur les côtes du Brésil, du cap de San Roque au Rio de la Plata, et le Rio de la Plata[139]. »

Il épousa à Paris, le 3 avril 1894, Jeanne Marie Claire Louise Zens, née le 6 mars 1868 à Stavelot (Belgique) fille de Paul Zens, Administrateur Directeur de la Compagnie des Chemins de fer Départementaux, chevalier de la Légion d’Honneur[140] et de Fanny Gillard; Jacques de Roquemaurel était alors lieutenant de vaisseau, chevalier de la Légion d’Honneur.

Jeanne Zens mourut le 11 décembre 1949 au château de Kerennic à  La Flocellière (Vendée), Jacques de Roquemaurel y mourut le 28 décembre de la même année.

Ils eurent :

  20-1 Bernard Marie de Roquemaurel, qui suit.

 

  20-2 Paul Marie Antoine de Roquemaurel, né le 23 août 1896 à Bastia, il mourut accidentellement en montagne à Grenoble, le 8 juin 1924, il était alors lieutenant au 18ème régiment du Génie, chevalier de la Légion d’Honneur.

 

  20-3 Jacques de Roquemaurel, auteur d’un rameau C, qui viendra en son rang

 

XXème degré Bernard Marie de Roquemaurel, comte Bernard de Roquemaurel.

Né le 5 juillet 1895 à Bastia, il a épousé à Clermont-Ferrand le 11 avril 1923, Marie-Antoinette Charlotte Lucie de La Farge de Lapierre, née le 30 décembre 1900 à Clermont-Ferrand, fille de Gaston et d’Emilie Chaudesolle.

Rameau C

 

XXème degré Jacques Marie Antoine de Roquemaurel, comte Jacques de Roquemaurel.

Né le 21 août 1897 à Stavelot, il épousa le 20 février 1925 à Poitiers puis le jour suivant en l’église Notre-Dame-la-Grande de Poitiers, Paule Marie Adélaïde de Rivière de La Mure, née le 21 avril 1899 à Chateauneuf-du-Rhône, fille du comte Pierre Marie Jules de Rivière de La Mure et d’Yvonne du Rousseau de Fayolle.

Jacques de Roquemaurel est mort le …, il était décoré de la Croix de Guerre 1914-18, Adélaïde de Rivière de La Mure est morte au château de Coulombiers le 16 février 1980.



[1] Titres de famille, bibl.municip. de Clermont-Ferrand, donation faite devant Alboin, n.r

[2] Titres de famille, bibl. municip. de Clermont-Ferrand, contrat reçu par N…et Guitard, notaires royaux, collationné par Garrigues, n.r le 20 septembre 1572 ; A.M.R 1889 ; Villain, op.cité ; AD. Lot Fonds Cardaillac-Végennes ; Docteur de Ribier, op. cité, mentionnant les notaires Palat et Guittard.

[3] Titres de famille, bibl. municip. de Clermont-Ferrand, contrat retenu et signé Me Langer, notaire, avec l’acte d’insinuation sise à Villefranche. L’original des titres est dans la production de noble François de La Roque, écuyer, seigneur de Sénezergues, du 8 août 1666 ; AD. Lot Fonds Cardaillac-Végennes

[4] Remacle, op.cité ; Docteur de Ribier, op. cité

[5] Titres de famille, bibl. municip. de Clermont-Ferrand ; A.M.R 1889 ; Docteur de Ribier, op. cité, mentionnant le notaire Dumoulin.

[6] A.M.R 58201

[7] Doc. A.M.R

[8] AD.Cantal 3 E 268/557 f°75

[9] A. de la Mothe

[10] A.M.R 61001

[11] Le Bruel ou le Brueilh, probablement le fief dont se qualifiait Gabriel de Roquemaurel,  était situé dans la paroisse de Naucelles.

[12] AD. Cantal 3 E 184/3 f°128

[13] Docteur de Ribier, op. cité, qui dit par erreur Jean de Montal, cousin germain de Charles de Montal, seigneur de la Prade, maintenu noble le 14 novembre 1666, alors qu’ils étaient cousins issus de germains.

[14] Deribier, op. cité : le Bourlès est un village de la paroisse d’Ytrac, sur la rivière à l’ouest d’Ytrac, dans lequel il y a une grosse maison.

[15] AD. Cantal 3 E 16/8 f°39

[16] A.M.R 1889 ; Villain

[17] Titres de famille, bibl. municip. de Clermont-Ferrand ; A.M.R 1889 ; Villain, op.cité ; AD. Lot Fonds Cardaillac-Végennes ; Docteur de Ribier, op. cité, mentionnant le notaire Falzet.

[18] Doc.A.M.R ; Deribier, op.cité; Villain  dit Anne de Reilhac, sa cousine, fille de Pierre de Reilhac et de Gabrielle de Roquemaurel, le long écart de temps entre le contrat de mariage de Pierre de Reilhac et de Gabrielle de Roquemaurel (1547) et celui d’Antoine de Roquemaurel et d’Anne de Reilhac (1597) rend improbable la filiation énoncée par Villain ; les titres de famille à Clermont-Ferrand ne nomment pas les parents d’Anne de Reilhac.

[19] Héraldique et Généalogie n°169 p.350

[20] Titres de famille, bibl. municip. de Clermont-Ferrand, contrat reçu Ségoulez, n.r

[21] Titres de famille, bibl. municip. de Clermont-Ferrand, contrat reçu Me Géraud Felizh, notaire, collationné par Me Guillaume Felizh, notaire, son fils, le 16 juin 1620 ; A.M.R 1889, doc. n°4 ; Villain, op.cité ; AD. Lot Fonds Cardaillac-Végennes ; AD. Cantal 3 E 16/15 f°17 ; Docteur de Ribier, op. cité, mentionnant le notaire Falzet.

[22] AD. Aveyron 60 J 22

[23] BNF, pièces originales n°2544, arrêt du 19 juin 1627.

[24] Titres de famille, bibl. municip. de Clermont-Ferrand, certificat délivré par le vicomte de Polignac, commandant la noblesse du Haut et Bas pays d’Auvergne.

[25] A.M.R 63601

[26] Titres de famille, bibl. municip. de Clermont-Ferrand ; A.M.R 1889 ; AD. Lot Fonds Cardaillac-Végennes

[27] AD. Aveyron 6 J 25

[28] AD. Cantal 3 E 16/8 f°39

[29] A.M.R 63501

[30] Doc. A.M.R 1889

[31] A.M.R 1889 ; Villain, op.cité; Deribier, op.cité ; le Docteur de Ribier précise Larmandie, notaire

[32] A.M.R 1889 ; Villain, op.cité

[33] Villain, op.cité

[34]Doc. A.M.R 1889

[35] Barrau, op.cité, t.IV, p.5; Villain, op.cité

[36] AD. Aveyron 60 J 27

[37] Deribier, op.cité, qui dit que La Méthérie était frère d’Antoine ce qui semble une erreur.

[38] BNF, pièces originales n°2544

[39] Titres de famille, bibl. municip. de Clermont-Ferrand, contrat reçu Riassol, notaire, Mss. 555, f° 141 à f°146 ; A.M.R 1889 ; copie  AD. Lot Fonds Cardaillac-Végennes ; Docteur de Ribier, op. cité, mentionnant le notaire Riassol.

[40] AD. Puy-de-Dôme 1 C 1494, dépouillement des ordonnances de M. de Fortia sur la noblesse, 1666 à 1668 à 1669 ; A.J.R ; AD. Lot Fonds Cardaillac-Végennes

[41]Généa.R ; J.Schermack écrit qu’il rendit également hommage au même pour Roquemaurel ce qui n’est pas logique car Roquemaurel appartenait à l’époque à Jean Marc de Roquemaurel. Il aurait fallu pour cela qu’il ait reçu procuration de Jean Marc de Roquemaurel.

[42] ANF dit qu’il testa le 2 octobre ; Doc.A.M.R 1889 et Villain disent 23 octobre

[43] AD. Lot Fonds Cardaillac-Végennes

[44] A.M.R 1889

[45] A.M.R 1889

[46] A.M.R 1889 ; Villain, op.cité

[47] E. du Fayet, op.cité, pp.77, 78, contrat passé devant Mathieu, notaire à Salers ; Villain et J. Schermack écrivent que François de Roquemaurel épousa Françoise du Fayet ce qui est une confusion.

[48] E. du Fayet, op.cité, faisant référence au RP. de Saint-Vincent.

[49] E. du Fayet, op.cité

[50] E. du Fayet, op.cité

[51] E. du Fayet, op.cité, p.112

[52] E. du Fayet, op.cité, p.78 ; Villain dit qu’elle testa en 1681

[53] AD.Cantal 3 E 32/78 f°256, Delon, notaire à Aurillac ; A.M.R 1889

[54] AD.Cantal 3 E 32/84 minute n°643 ; transcription A.J.R ; A.M.R1889

[55] BNF, pièces originales n°2544, pièce n°12.

[56] ANF ; A.M.R 1889

[57] ANF

[58] J.Poulbrière, op.cité, t. I, p.276 ; A.M.R 1889 ; AD. Lot Fonds Cardaillac-Végennes ;  Villain date le contrat, par erreur, du 20 octobre 1717 

[59] AD.Corrèze 2 E 39/1 Champagnac-la-Noaille 

[60] A.M.R 1889

[61] A.M.R 1889; Villain, op.cité

[62] AD. Corrèze 2 E 39/1 Champagnac-la-Noaille

[63] Il était peut-être en vie en 1737, date de la tonsure de son frère Jean Baptiste.

[64] AD. Corrèze 2 E 39/1 Champagnac-la-Noaille

[65] AD. Corrèze 2 E 39/1 Champagnac-la-Noaille

[66] AD. Corrèze 2 E 39/1 Champagnac-la-Noaille

[67] Nadaud, op.cité, t.IV, p. 111

[68] Abbé J.B. Poulbrière, op.cité, t.II, p. 13

[69] AD.Lot, Fonds d’Alauzier; ANF; AD. Lot Fonds Cardaillac-Végennes

[70] A.M.R 2002

[71] A.M.R 2002

[72] AD. Cantal 1 E 990 ; copie A.J.R

[73] A.M.R 76001

[74] A.M.R 2002 ; cet acte complémentaire de celui du 25 août 1756, est apparemment contradictoire avec ce dernier.

[75] AD.Corrèze 6 F 561, cité dans A.M.R 2002

[76] A.M.R 2002

[77] A.M.R 1889

[78] A.MR 2002

[79] AM.R 2002

[80] A.M.R 2002

[81] A.M R 1889

[82] A.M.R 2002

[83] A.M.R 2002

[84] A.M.R 2002

[85] AD. Lot fonds Cardaillac Végennes 3 J B 16 ; copie A.J.R

[86] AD. Cantal 1 E 990 ; copie A.J.R

[87] AD. Cantal 1 E 990 ; copie A.J.R

[88] AD. Cantal 1 E 990, addition au contrat de mariage du 10 octobre 1782, de Jean Claude de Roquemaurel avec Jeanne Marie de Peyrac de Jugeals ; copie A.J.R

[89] AD. Lot 3 J B 16 Fonds Cardaillac Végennes, Mémoire relatif au procès entre Jean Claude de Roquemaurel et Joseph de Cardaillac ; copie A.J.R

[90] AD. Lot 3 J B 16 Fonds Cardaillac Végennes, Mémoire du Procès… ; Testament de Jeanne de Roquemaurel

[91] ANF, faisant référence à AD.Cantal 1 E 990, Delsuc, notaire ; A.M.R 1889 ; AD. Lot Fonds Cardaillac-Végennes ; AD. Cantal 1 E 990, copie AJR

[92] AD. Lot 3 J B 16

[93] AD. Lot 3 J B 16

[94] L’état des biens donnés par le citoyen Roquemaurel, père, à son fils figure aux AD. Lot 3 J B 16 : domaine d’Espinassol, situé à Ytrac avec une montagne de 70 herbages et un bois de 600 sept., ce domaine investi par le fils, il a reçu 4.000 livres pour droit d’entrée ; le domaine de Roquemaurel à Cassaniouze, 105 sept. bled de rente ; domaine du Mas d’Ebrail, à Cajarc, vendu par le fils 5.000 livres ; domaine de Chantelle, à Gaillac, vendu par le fils en 1785, 51.000 livres ; la terre de Lanoaille à Champagnac, 400 sept. bled seigle de rente et une dixme inféodée de 140 septiers , un domaine vendu 600 livres,  il reste 4 domaines à vendre dans cette terre.

[95] Celui-ci avait été amnistié le 8 avril 1803,  non-inscrit sur la liste des émigrés le 23 septembre 1800, AD. Lot 3 J B 16

[96] AD. Lot 3 J B 16

[97] AD. Lot 3 J B 16

[98] AD. Lot 3 J B 16, un acte dit qu’elle mourut le 7 floréal un autre le 17 floréal an XII tandis qu’un autre certainement erroné la dit décédée avant le 14 avril 1804 (23 germinal an XII)

[99] AD. Lot 3 J B 16 Fonds Cardaillac Végennes

[100] A.M.R 1889

[101] AD.Cantal 1 E 990; A.M.R 1889; AD. Lot 3 J B 16 Fonds Cardaillac Végennes

[102] AM. Aurillac

[103] A.M.R 2002

[104] A.M.R 2002

[105] A.M.R 7801

[106] Champeval précise : Claude-César de Braquilanges, Chevalier, seigneur de Mortegoutte reconnut pour foncier et direct sur la moitié du village de Braquillanges, 1785, le comte de la Noaille (Roquemaurel), op. cité, t.I,p.6

[107] A.M.R, terrier de La Noaille

[108] A.M.R, 78903 terrier de 1789

[109] A.M.R 78903

[110] A.M.R 2002

[111] A.M.R 78501

[112] AD. Lot 3 J B 16

[113] A.M.R 2002

[114] A.M.R 2002

[115] AD. Corrèze B955, 956; Nadaud, op. cite, t. IV, p. 679

[116] A.M.R 79001 et A.M.R 79002

[117] J.B.Poulbrière, op.cité, t. I, p.274

[118] A.M.R 1889

[119] A.M.R 1889

[120] A.M.R 1889

[121] AM. de Saint-Pardoux-la-Croisille

[122] A.M.R 2002

[123] A.M.R 1889; Villain, op.cité

[124] AD. Cantal, état-civil de Salers

[125] A.M.R 1889

[126] A.M.R 1889 ; AM. de Saint-Pardoux-la-Croisille ; Villain, op.cité

[127] A.M.R 1889

[128] A.M.R 1889

[129] François de Colbert, lettre du 12 avril 2004.

[130] A.M.R 1889

[131] Généa .R

[132] A.M.R 1889

[133] ANF ; A.M.R 1889

[134] François de Colbert, lettre du 12 avril 2004 ; le contrat de mariage a été reçu par Eugène Favot, notaire à Pont-de-Beauvoisin .

[135] Archives de Vaulserre, liasse 201, selon François de Colbert

[136] AM. Penne d’Agenais ; Faire-part de décès ; A.J.R

[137] Faire-part de décès ; A.J.R ; AM . Agen

[138] A.M.R 1889

[139] BNF, Ge.FF. 78, 3ème édition, Paris

[140] Faire-part de mariage, A.J.R