III-2 Branche de Saint-Cernin, issue de la branche de Montégut.

 

XVII- Jean Baptiste Marie Maurice de Roquemaurel de Saint-Cernin

Il naquit le 27 août 1771 au château de la Tour et  fut qualifié de Saint Sernin, village au nord de Soueix, l’état civil écrivit son nom Maurice de Roquemaurel Saint-Cernin, ses enfants furent également connus avec ce nom et  cette orthographe, c’est donc celui qui sera adopté dans ce document.

 Maurice de Roquemaurel fut admis à l’Ecole militaire de Sorèze  le 27 août 1787 où il se distingua par son goût pour la stratégie ; il y reçut « le titre de colonel. ».

Il fut nommé sous-lieutenant au régiment d’infanterie du Dauphiné[1] dans lequel il servit jusqu’en 1791, puis émigra et devint officier dans l’armée des Princes. Il participa à tous ses combats en Allemagne jusqu’à sa dissolution et passa alors au service de l’Angleterre en 1793 (où il aurait donné des leçons d’escrime pour vivre), puis en 1798 à celui de l’Autriche.

Rentré en France le 10 juillet 1800, il s’engagea dans le 2ème régiment de Hussards, fit les campagnes d’Italie, d’abord comme simple hussard, puis comme maréchal des logis et  regagna le grade de sous-lieutenant  en 1802.

Sa carrière militaire ensuite est difficile à résumer, il a laissé un souvenir impérissable, de part et d’autre des Pyrénées où il fut surnommé « la terreur des espagnols » du côté français et « un hombre del démonio » du côté espagnol. Sa biographie a été écrite en 1899  par P.Peyral sous le titre « Le colonel Maurice de Roquemaurel, défenseur de la vallée de l’Ariège contre les Espagnols en 1812 », une notice biographique lui a été consacrée par Louis Bergès et Michel Cours-Mach dans leur ouvrage « Grands notables du premier Empire. » Une partie de ce qui précède et de ce qui suit est extraite de cette notice. En 1803, son père, dont il était le seul fils en France, les autres étant émigrés en Espagne, l’oblige à rentrer à Soueix et à démissionner de l’armée : il se marie, a des enfants, mais il souffre d’être éloigné des opérations militaires et reprend du service en 1808 lors de la guerre d’Espagne. A la même époque, sur le conseil de Bellouguet, sous-préfet de Saint-Girons, il est nommé capitaine commandant la compagnie de hussards de la garde d’honneur à cheval de l’arrondissement de Saint-Girons.

On organise alors les chasseurs de montagne, dont la mission était de parcourir le versant espagnol des Pyrénées pour disperser les bandes catalanes qui harcelaient le corps d’armée du maréchal Suchet. De 1808 à 1812, Maurice de Roquemaurel en sera le capitaine-commandant, et ses nombreux faits d’armes, son audace, sa résolution, lui valent en Ariège d’être surnommé « le brave Roquemaurel. » Le préfet de l’Ariège écrit en 1810 : « Il est doué de beaucoup de talents militaires et d’une bravoure qui l’ont fait particulièrement distinguer de Monsieur le comte Suchet, général en chef du 3ème corps d’armée en Espagne. Les expéditions dont il a été chargé par lui et sa conduite lui ont mérité la croix de chevalier de la Légion d’honneur. »

En effet, ayant vite compris la tactique de la guerre de partisans, lui-même rapide, mobile, persévérant, la guerre d’Espagne fera sa gloire : il prend plusieurs places, sauve par une périlleuse attaque de nuit la troupe du colonel Lapeyrolerie qui était encerclée, ce qui lui vaut l’admiration de Suchet[2]. Mais son plus bel exploit est la prise du fort de Venasque, bastion espagnol du Haut-Aragon : l’état-major estimait qu’il fallait 10.000 hommes pour emporter la place. Le 21 novembre 1809, Roquemaurel avec sa troupe de 300 ariégeois, part de nuit à travers les glaciers de Sagoun, où ses soldats creusent leurs appuis à la baïonnette. Il surprend les avant-postes et s’empare de la ville et du fort dont il est nommé gouverneur.

Il se distinguera ensuite à la prise de Lérida, puis dans la conquête du Val d’Aran, où il passera deux ans, construisant le fort de Sainte-Croix, organisant la défense pour empêcher le passage des bandes catalanes et les incursions du terrible Mina.

Sa valeur, ses exploits en firent la terreur des frontières espagnoles. Vivant, il entre dans les légendes populaires, où l’on assure que sur son passage, même les feuilles des arbres tremblaient.

En 1812 il sauva l’Ariège, en repoussant les Espagnols qui avaient occupé Ax et voulaient s’emparer de Foix. P. Peyral a raconté cet événement : «  Le 12 mars 1812, le général Saarsfeld, à la tête d’un corps de six mille hommes, avait dispersé un bataillon de gardes nationaux et occupait la ville d’Ax. Les populations de la haute vallée de l’Ariège fuyaient éperdues devant lui. Déjà un parlementaire était venu sommer la ville de Foix de payer une contribution de guerre de 75.000 francs. Ce fut dans ces circonstances difficiles que le général Arice, commandant le département, en confia la défense au chef de bataillon de Roquemaurel. L’Ariège était sans troupes, le courage d’un chef expérimenté et rompu aux fatigues de la guerre sut couvrir la faiblesse des ressources. Roquemaurel arriva à Foix, et dans le conseil où l’on délibère sur le paiement de la contribution de guerre, il propose le refus et la résistance. Cette opinion courageuse ne prévalut pas, le parti de la peur eut la supériorité du nombre. Le commandant de Roquemaurel sut annuler cette ruineuse et pusillanime délibération. Il réunit la gendarmerie du département et s’élance à la poursuite du parlementaire, il l’arrête à la hauteur de Montgaillard, et le sommant de déposer la contribution de guerre : « va dire à ton général, lui dit-il, que Roquemaurel l’attend ici avec cinq gendarmes. » Ce trait peint l’homme en entier. Cependant un détachement de cent soixante hommes de cavalerie arrive de Toulouse. Avec ce faible secours, le commandant de Roquemaurel attaque vers quatre heures du soir l’avant garde que Saarsfeld avait poussée jusqu’à Tarascon, et la refoule sur Ax ; le 14 mars il atteignit le corps d’armée espagnol dans cette ville, et quoique Saarsfeld eut tout préparé pour la résistance, par une charge brillante qu’il exécute sur les boulevards d’Ax, le comandant de Roquemaurel enfonce les rangs ennemis, les met en désordre, et les poursuit jusqu’à Mérens. Roquemaurel en vue de précipiter le mouvement de retraite des envahisseurs, eut recours à un ingénieux stratagème. Il répandit des émissaires dans les villages situés sur les hauteurs qui bordent la vallée de l’Ariège. Les habitants furent invités d’allumer des feux pendant la nuit, de circuler sur les chemins en poussant des clameurs, et de battre sans interruption le tambour. C’était le moyen de faire croire aux espagnols que les paysans se soulevaient en masse, que le rappel, battu de toute part, convoquait les populations aux armes et annonçait l’arrivée d’une armée de secours. Les envahisseurs, dont la colonne se développait du col de Puymorens à Tarascon sut une longueur de plus de cinquante kilomètres, craignirent d’être attaqués de flanc, pendant qu’ils seraient assaillis en tête par la troupe venant de Foix et pris en queue par la garnison de Mont-Louis. Dans ces conditions, la retraite devenait une nécessité. Ce coup de main avait sauvé la vallée et l’Espagnol repassait la frontière, abandonnant les troupeaux qu’il avait enlevés, et laissant trois cents prisonniers. Tels furent les résultats glorieux de trois journées de combats qui épargnèrent à l’Ariège la ruine et la désolation, et qui eurent pour témoins toutes les populations que la frayeur avait jetées sur le sommet des montagnes. »

En octobre 1812 les Espagnols passèrent les Pyrénées, Maurice de Roquemaurel, avec peu de moyens fut chargé de les arrêter ; c’était au moment de moissonner le blé noir. Pendant la nuit, Maurice de Roquemaurel avait fait rassembler par ses hommes, sur les flancs d’une colline, un grand nombre de gerbes de blé noir. Puis, quand le jour se leva, il fit tourner en rond ses soldats autour de la colline de telle sorte que les Espagnols crurent avoir affaire à une troupe importante. Ceux-ci firent alors donner leur artillerie, puis attaquèrent, mais Maurice de Roquemaurel avait fait rapidement évacuer la position et quand les Espagnols arrivèrent, ils ne trouvèrent que les gerbes de blé noir fauchées par l’artillerie. La bataille qui eut lieu garda le nom de bataille de blé noir[3].

En 1813, il est placé à la tête des Gardes nationales actives de l’Ariège, pour repousser les incursions des bandes de guérilleros espagnols. En 1814, Suchet, duc d’Albuféra, lui confie le commandement des Pyrénées-Orientales, et en 1815, il est nommé gouverneur de la place forte de Montlouis.

Après le désastre de Waterloo, il se rallie à la Restauration, et lorsque le duc d’Angoulême, parti de Puycerda, passe la frontière le 18 juillet 1815 par le col de Puymorens, Roquemaurel se met à son service. Nommé colonel, chef d’état-major de la 10ème division militaire le 26 juillet 1815[4], son dévouement connu au régime impérial fait qu’il est frappé de disgrâce et mis en demi-solde avec le grade de colonel en 1816.

Néanmoins, il est rappelé au service en 1823 lors de l’expédition d’Espagne dirigée par le duc d’Angoulême, pour soutenir les absolutistes. En 1822 le congrès de Vérone avait chargé la France d’intervenir en Espagne où les libéraux s’étaient révoltés (dès 1820), les armées françaises prirent Madrid et le fort du Trocadéro[5]. L’occupation française permit à Ferdinand VII une politique de dures représailles. Après sa mort il y eut une querelle dynastique avec les carlistes. Deux fils de Maurice de Roquemaurel, Gustave et Edouard, participèrent à cette guerre.

Maurice de Roquemaurel, nommé chef d’état-major de la division de Catalogne, devint premier aide de camp du général espagnol, le baron d’Eroles. Là encore il se distingue par son intelligence et sa grande bravoure : cité deux fois à l’ordre de l’armée, il écrase le 15 juin 1823 une colonne de deux mille hommes commandés par Mina.

Il reçut une balle en pleine poitrine à la bataille de Nouria et dut la vie à la croix de la Légion d’Honneur et à son portefeuille qui amortirent le coup[6].

Tout le désigne pour le grade de général, mais ni le maréchal Moncey, général en chef, ni le maréchal Victor, ministre de la guerre, n’y souscriront. Après avoir été commandant de place à Lérida, puis à Barcelone, il se retire du service actif et en 1826, rentre dans son château d’Oust

Commandant la place de Lérida, il intervint pour une affaire locale en 1826. Seix voulant prendre la place d’Oust comme chef lieu de canton, il écrivit au baron de Damas, ministre des Affaires étrangères, et au comte de Corbières, ministre de l’Intérieur, pour s’opposer à cette action[7] ; à cette époque il écrivit « L’histoire des sociétés secrètes en Espagne[8]. »

Il mourut à Oust le 13 juillet 1839[9].  Chevalier de la Légion d’honneur en 1810, il fut promu  officier en 1826 ; il fut également décoré du Lys en 1814 et était également chevalier de l’ordre de Saint-Louis et chevalier de l’ordre espagnol de Saint-Ferdinand.

Un journaliste écrivit le 30 janvier 1969 : « Il y a deux ans, n’entendis-je pas une brave mère de famille de Viella n’arrivant pas à rester maîtresse de sa progéniture, menacer celle-ci de la venue de Roquemaurel, et comme si elle avait prononcé une formule magique, la marmaille rentra dans le droit chemin. »[10]

Maurice de Roquemaurel avait épousé Baptistine Servat de Laisle (alias de Lèle), fille de Jean Servat de Laisle et de Jeanne Merchereau, née en 1783 . Elle était sœur d’un de ses compagnons d’armes. Sa sœur Anne avait épousé Nicolas Melchior de Roquemaurel de Rouze.

Ils vécurent au manoir de la Forge à Oust, qui avait été acheté au début du siècle, Baptistine Servat mourut le 9 mars 1860 à Oust[11].

Maurice de Roquemaurel avait acheté en 1814 à la Dame de Sabran, épouse séparée de Louis Auguste Elzéar de Sabran, héritier de ces biens (vallée de Massat), qui avaient appartenus à la famille de Foix-Rabat depuis 1446, la part des fonds, montagnes, bois et pâturages, qui lui était revenue de son mari (le tiers de ces biens), puis avec M. Delpla, il avait acheté, pour 40.000 francs, la part d’Anne de Manas, fille naturelle du comte de Sabran.

Une ordonnance du Tribunal de Saint-Girons de 1824 attribua les 3/5 des bois, montagnes et pâturages de la commune (de Massat), aux sieurs de Roquemaurel et Delpla, en représentation de leurs droits de propriété. Le 23 octobre 1832, la commune acheta à MM. de Roquemaurel et Delpla la part des montagnes dont ils étaient propriétaires, soit environ 4.350 hectares de pâturages et de vacants, pour la somme de 140.000 francs payables en 20 annuités avec intérêt de 4%. La commune ne put pas payer, il en résulta des aménagements, entre temps se créèrent les communes de Biert et du Port, la dette s’éteignit seulement en 1899[12].

 

 Maurice de Roquemaurel et Baptistine Servat eurent :

XVIII-1 Edouard Marie Auguste de Roquemaurel, né en 1804 à Oust, volontaire royal dans l’armée espagnole le 15 décembre 1822, lieutenant en août 1824, puis capitaine dans la garde royale espagnole. Il mourut à  La Forge, à Oust, le 26 octobre 1836, âgé de 32 ans, sans alliance, il était maire d’Oust au moment de son décès[13] et signa les actes jusqu’au 30 juin 1836.

 

.XVIII-2 Gustave Marie Jacques de Roquemaurel, né vers 1805, cadet dans l’armée espagnole le 4 mars 1823, puis sous-lieutenant d’infanterie le 1er septembre 1823, il participa à la campagne de Catalogne, lieutenant en mai 1829, puis capitaine dans la garde royale espagnole. Il mourut à La Forge, à Oust, le 22 avril 1834, âgé de 23 ans, officier au service de l’Espagne[14].

 

XVIII-3 Marie Jacquette Eugénie de Roquemaurel, née à Oust le 3 novembre 1811, elle resta sans alliance et mourut à Oust le 15 septembre 1861[15]. Elle est inhumée à Vic[16].

 

XVIII-4 Gaspard Marie Jacques Ernest de Roquemaurel Saint-Cernin, qui suit,

 

XVIII-5 Henri Marie Honoré de Roquemaurel, né à la Forge le 10 mars 1821, il s’engagea au 1er régiment de Chasseurs le 14 juin 1838,  fut promu sous- lieutenant au 1er régiment de Dragons le 2 mai 1845, puis capitaine le 1er mai 1854. Il était très bien noté.

Il épousa à Mont de Marsan, le 22 octobre 1857 Marie Etiennette Elodie de Roquemaurel ( Saleich ) , fille de Théodore et de Dorothée de Vignes-Cayras, née à Pessan ( Gers ) le 26 juin 1826.

Ils n’eurent pas d’enfant. Henri de Roquemaurel mourut  le 11 novembre1859, deux ans après son mariage. Il était alors capitaine instructeur au 1er régiment de Dragons. Il est enterré à Oust. Marie de Roquemaurel mourut à Toulouse le 12 avril 1905, elle était la marraine d’Hugues de Roquemaurel (Saleich.)

 

XVIII- Gaspard Marie Jacques Ernest de Roquemaurel Saint-Cernin

Il naquit le 15 juin 1814 à Oust, s’engagea au 17ème régiment d’infanterie de ligne le 28 mars 1834, il y devint successivement caporal, sergent, sergent-major, sous-lieutenant le 9 février 1841, lieutenant le 13 décembre 1845, puis capitaine le 10 juillet 1850. Il fut nommé major, puis chef de bataillon en 1856 au 3ème régiment d’infanterie et lieutenant-colonel au 69ème régiment d’infanterie le 3 août 1867, commandant de 2ème classe de la place de Belle-Île le 15 octobre 1869.  Il prit sa retraite le 24 juin 1870 et se retira à Oust. Il avait fait les campagnes de Rome du 24 juin 1849 au 24 février 1850 et d’Afrique du 15 avril 1859 au 12 mai 1864[17]. Ernest de Roquemaurel avait été grièvement blessé à Bône, les séquelles de ses blessures l’avaient obligé à quitter le service actif en 1869[18].

En octobre 1870 il commanda la Garde nationale mobilisée de l’Ariège. Le 8 février 1871 il fut élu représentant de l’Ariège à l’Assemblée nationale, le 2ème sur 5 avec 29.564 voix sur 46.250 votants et 72.427 inscrits. Il prit place à droite et vota pour la paix, pour l’abrogation des lois d’exil, pour la pétition des évêques, contre le service de 3 ans, pour la démission de Thiers, pour le septennat[19]. Il mourut à Versailles à son domicile 7 rue Colbert, le 18 mars 1875, quelques mois avant la fin de la législature. Sa mort fut annoncée le même jour à l’Assemblée Nationale par le duc d’Audiffret-Pasquier, président de séance « J’ai le regret d’avoir à annoncer à l’Assemblée la mort de notre collègue, M. le colonel de Roquemaurel de Saint-Cernin (mouvement), il a été, vous le savez, un bon et utile serviteur de l’Etat, comme militaire d’abord. En lui le département de l’Ariège perd un représentant aimé. Quant à nous, messieurs, nous perdons un collègue dont nous avons toujours apprécié la bienveillance, avec lequel les rapports étaient excellents, et qui laissera dans l’Assemblée, comme dans le pays, les plus sincères regrets (Oui, oui ! C’est vrai ! Très bien !) les funérailles de M. de Roquemaurel auront lieu samedi à 10 heures, à l’église Notre-Dame de Versailles[20]. »

Ernest de Roquemaurel fut également maire d’Oust. Il était officier de la Légion d’honneur, chevalier de l’ordre pontifical de Saint Grégoire le Grand, décoré de l’ordre de Medjidieh de Turquie. Pierre de Falentin de Saintenac, député de l’Ariège, déclara le décès. Il est inhumé au cimetière d’Oust[21], où il repose auprès de sa femme Elisabeth, conformément à ses dernières volontés

Avec lui s’éteignit la branche de Roquemaurel Saint-Cernin.

Ernest de Roquemaurel avait testé le 15 septembre 1873[22], son testament montre qu’il avait la maison et la propriété de la Forge, des terres dans la montagne, des capitaux, les 5 douzièmes des revenus de la partie restante des forêts de Massat, Biet et du Port , le tout se montant à un peu plus de 200.000 francs. Il légua la plus grande partie à ses neveu et nièce Charles de Roquemaurel La Tour et Laurence de Roquemaurel La Tour qui avait épousé Victor Joly, il faisait des legs également à ses neveux et nièces Roquemaurel de Lisle.

Il avait épousé, vers 1870, Marie Elisabeth Jussan, née vers 1832. Ils eurent un fils Maurice Marie, né à la Forge, le 4 août 1873 et mort le même jour [23]. Il est inhumé à Vic. Elisabeth Jussan mourut peu de temps après, le 27 août 1873, âgée de 41 ans, à la Forge[24].

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



[1] Voir les remarques à ce sujet page 86 à propos de Jean Baptiste Frédéric Jules de Roquemaurel.

[2] Mémoires du maréchal Suchet

[3] Anecdote relatée par Gabriel Bénazet dans La Mémoire du Garbet, Bulletin n°25, 1er semestre 2004.

[4] Il avait été nommé commandant en second du département par arrêté préfectoral du 24 juillet ( G. Doublet, L’Ariège en 1815 et 1816 )

[5] Reproduction ci-dessus

[6] A. Méritens

[7] A. Méritens ; copie AJR

[8] J. Laffont, Les Cahiers du Couserans, oct-nov.1989

[9]AD.A 4 E 2657 ; les tables décennales de la mairie d’Oust indiquent par erreur la  date du 13 juillet 1834.

[10] A. Méritens

[11] Gilles de Roquemaurel

[12] J.M. Servat, Histoire de Massat; le texte mentionne M. de Roquemaurel, sans prénom, Ernest de Roquemaurel avait hérité de ces biens ce qui montre que son père les avait acheté.

[13] AD.A 4 E 2654 

[14] AD.A 4 E 2652; AM. Oust dit qu’il était né le 25 décembre 1808, ce qui est  étonnant car il aurait eu moins de 15 ans à la date de sa nomination de sous-lieutenant.

[15] A.M. Oust

[16] Gilles de Roquemaurel

[17] Abbé Fauroux,  « un centenaire à Oust », écrit à l’occasion du 100ème anniversaire de la mort d’Ernest de Roquemaurel.

[18] L’Ariégeois du 27 mars 1875

[19] Abbé Fauroux, citant Robert, t.V, 194

[20] Journal officiel

[21] L’Ariégeois du 27 mars 1875

[22] Maître Louis Jules Finot, notaire à Versailles, le testament est conservé dans les archives de M.Guy de Méritens à Saint-Girons.

[23] AD.A 4 E 2691 ; les A.M d’Oust mentionnent qu’il mourut le 11 août 1873, ce qui semble erroné.

[24] AD.A 4 E 2691